Simandou : les comités de suivi publient les rapports d’impacts trimestriels à Forécariah, Kindia, Mamou et Kérouané (rapport synthèse)

Simandou est un important projet miner dont la mise en œuvre pourrait générer des bénéfices à la Guinée notamment en termes de croissance économique , de création d’emploi et de développement local . Au-delà, ses infrastructures désenclaveront le pays avec la mutualisation et le caractère multi-utilisateurs au profit des citoyens sous la direction de la CTG.

Cependant, les travaux de construction des infrastructures du projet Simandou ne se font pas sans conséquences sur l’environnement et les communautés riveraines. C’est pourquoi, sous l’initiative des leaders communautaires, quatre (4) comités citoyens ce sont mis en place pour la défense des droits des communautés impactées par le projet à travers des actions de sensibilisation, de documentation des impacts et de plaidoyer. Ces Comités, couvrent les localités de Maferinyah et de Kaback dans Forécariah, celle de Madina-Oula dans Kindia, Ouré-kaba et de Farinta dans Mamou ainsi que Damaro, Kounsankoro et la commune urbaine dans Kérouané. Après trois (3) mois d’activités sur le terrain, ces derniers ont rendu public leurs rapports d’impacts trimestriels la semaine dernière suivi d’une campagne de plaidoyer à l’endroit de la société Winning Consortium Simandou (WCS), des autorités locales et des communautés concernées .

Action Mines propose à travers ce document, une synthèse des impacts documentés par les comités qui se traduisent principalement par la pollution des cours d’eau, l’envahissement des champs agricoles par la boue venant du tracé du chemin de fer et la et la perte des terres cultivables occasionnée par des compensations insuffisantes.

Dans ce résumé tiré des rapports trimestriels des quatre(4) comités citoyens de suivi, les statistiques démontrent globalement que 61% des communautés subissent la perte de moyens de subsistance. De manière spécifique à Forécariah (Maferinyah et Kaback), 70% des impacts documentés concernent la perte de moyens de subsistance. Quant à Kérouané (Damaro, Kounsankoro, et la commune urbaine), l’accent est également mis sur la perte de moyens de subsistance 80% et la pollution de l’eau 20%. S’agissant de la zone de Mamou une diversité d’impacts, dominés par la perte des moyens de subsistance est chiffrée à 57%.

Pour plus de détails, cliquez sur le lien ci-dessous  Rapport Synthèse des impacts DV

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